MONARCHIE (S)ELECTIVE

Nous avons affaire en France à un président certes élu par une majorité de nos concitoyens mais également à une Cour à la fois obséquieuse, admirative et complaisante.

C’est bien sûr le Palais qui fait et défait les modes. Bien sûr. C’est son pouvoir, sa prérogative et son goût. Cependant la configuration de la Cour pourrait se limiter aux camarades de parti, aux admirateurs, aux amis personnels et alliés politiques. Mais non, il faut que viennent porter leur part active aux célébrations présidentielles les professionnels de la profession et néanmoins média.

C’est donc à la Cour que se décide ce qui est bon ou pas, ce qui est utile ou nécessaire, qui il faut sauver et qui il faut ignorer et, in fine, ce qui délimite les contours de notre « civilisation ».

Depuis quelques années déjà le débat avait été amorcé sur la question de savoir qui devait écrire l’Histoire : les politiques (ou fonctionnaires des ministères) ou bien les historiens. La question ne se pose plus.

Mais on avance encore sur le chemin de la rupture annoncée car nous sommes passés, imperceptiblement, de la notion de « pensée unique » à celle de « penseur unique ».

Aucun commentaire: