CALCULS VENAUX


Moraliser le comportement des grands patrons. Il aurait été plus simple, en donnant des fonds aux grandes entreprises d'exiger de celles-ci des contreparties "sociales" comme interdire les licenciements par exemple. Ainsi, on cherche à "moraliser" les comportements des puissants au lieu de "protéger" le quotidien des plus fragiles.

Cela parait une arme anticrise bien improbable et peu réaliste mais cela montre néanmoins sur quel registre nos hommes politiques entendent agir : plutôt que de définir une politique de sauvegarde de l'emploi, on montre du doigt les patrons et on les menace à la télévision en prenant la population à témoin.

Reste que si les patrons font ce qu'ils font, c'est bien qu'ils ont la faculté de pouvoir le faire et que nul politique n'interviendra autrement que par la menace amicale. Au bout du compte, l'Etat aura donné de l'argent, les patrons patienteront pour percevoir leur pactole et les employés seront bien licenciés.

ESSOR COMMERCIAL

10/03/09

Les mineurs devront se faire une raison. Boire et fumer c’est mauvais pour eux, donc ils devront arrêter. Donc ils vont arrêter. Ou bien, ils vont s’organiser pour créer des clubs de « tabac & alcool » approvisionnés par des « majeurs ». Mais ce serait de l’artisanat, et le marché est trop juteux pour être oublié par l’« industrie lourde ».

Aux Etats-Unis, la prohibition à rentabilisé les trafics en tous genres et comme l’expérience des uns ne sert pas aux autres, on peut miser sur le fait que les dealers-homologués ou pas-ont de beaux jours devant eux.


BOULES DE CRISTAL

03/03/2009


Nous voilà rassurés, Madame Lagarde (meurtmaisneserendpas) nous annonce 300 000 suppressions d’emploi en 2009 et un retour à la croissance en 2010. Avec ces nouvelles relativement bonnes, les investisseurs vont investir, les consommateurs vont consommer, les banques vont… banquer (?) et tout ça va s’arranger. C’est bien connu qu’il suffit d’y croire pour que ça marche ou en tout cas de compter sur l’amnésie de ceux qui écoutent ces prédictions.