La flamme olympique a, à peine, démarré son parcours vers la Chine et voilà déjà des empêcheurs de courir droit qui se présentent à sa rencontre. Cette fois ce sera le Tibet que l'on voudra défendre. Autrefois, certains maugréerent contre le régime nazi, le régime soviétique ou la dictature argentine pour le football. Sans ces tibétains-là, peut-être, n'aurait-on pas osé-business oblige-moufter...
Alors la question est posée : en être ou pas de cette célébration "sportive" ? Y être en montrant sa désapprobation du bout des lèvres ? Se faire traîner manu militari hors des stades, enrubannés du drapeau tibetain ? A chacun de faire preuve de créativité.
Quoi qu'il en soit, en bout de bout de chaîne (de télé) les lointains spectateurs que nous sommes pouvons aussi ne pas participer à la mise en scène. Le comble serait encore de regarder les jeux pour espérer y voir l'organisation locale défaillir.
Non, les jeux olympiques ne sont pas des jeux et l'attribution de l'édition 2008 à la Chine prouve bien qu'on ne joue pas avec ça. Lui attribuer l'organisation de cet événement, c'est décerner à la Chine une attestation de bonne conduite.
Personne n'est obligé d'y croire.
Madame Yade expliquera tout ça à Monsieur Lama.
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