Moraliser le comportement des grands patrons. Il aurait été plus simple, en donnant des fonds aux grandes entreprises d'exiger de celles-ci des contreparties "sociales" comme interdire les licenciements par exemple. Ainsi, on cherche à "moraliser" les comportements des puissants au lieu de "protéger" le quotidien des plus fragiles.
Cela parait une arme anticrise bien improbable et peu réaliste mais cela montre néanmoins sur quel registre nos hommes politiques entendent agir : plutôt que de définir une politique de sauvegarde de l'emploi, on montre du doigt les patrons et on les menace à la télévision en prenant la population à témoin.
Reste que si les patrons font ce qu'ils font, c'est bien qu'ils ont la faculté de pouvoir le faire et que nul politique n'interviendra autrement que par la menace amicale. Au bout du compte, l'Etat aura donné de l'argent, les patrons patienteront pour percevoir leur pactole et les employés seront bien licenciés.